Le Réseau Africain de la Liberté d’Expression se joint son membre, Journaliste en danger (JED) a vigoureusement dénoncé l’agression à Kinshasa, d’un journaliste par des militants d’un parti politique et demande que les responsables de cette agression soient identifiés et sanctionnés.
Selon les informations parvenues à JED, des militants du parti politique dénommé :« Udps/Tshibala», formation politique de l’ancien premier ministre Bruno TSHIBALA on agresse le samedi 05 octobre 2019, Dominique DINANGA, un journaliste qui travaille avec la Radio, Top Congo FM émettant à Kinshasa.
Le journaliste avait été invité par un responsable de ce parti pour couvrir la manifestation de remise d’un prix à Monsieur Bruno Tshibala. Malgré l’indisponibilité du journaliste, son interlocuteur aurait insisté pour lui demander de venir personnellement couvrir cette manifestation.
« Aussitôt arrivé sur les lieux de la manifestation Dominique Dinanga s’est vu refuser l’entrée par les gardes commis à la sécurité ; il s’est alors présenté comme journaliste en exhibant sa carte de service. Et a sa grande surprise lorsque les militants ont entendu qu’il est de la Radio Top Congo, ils se sont rués sur le journaliste », a déclaré à Jed un journaliste de cette radio.
Apres avoir reçu des coups des poings et des bâtons, le journaliste a été admis aux urgences dans un centre hospitalier où il a reçu la visite de Monsieur Tshibala qui a condamné cette agression.
Pour JED, cette condamnation verbale est loin d’être suffisante : « il faut donner une suite vigoureuse a cette agression ; le journaliste doit porter plainte ; la police doit effectivement ouvrir une enquête ; et les organisateurs de cette manifestation doivent être tenus pour civilement responsables des dommages subis par le journaliste », a déclaré Tshivis Tshivuadi Secrétaire Général de JED.
AFEX et JED demande aux autorites congolais de ne pas laisser impunis ces actes inacceptables contre le journaliste. Nous demandons à la police d’enqueter sur l’agression de Dinanga afin de traduire en justices les auteurs. AFEX demande également à la police de s’assurer que les auteurs prennent en charge toutes les dépenses engagées par Dinanga pour le traitement à l’hôpital.
Nous demandons aux professionnels des medias de se mobiliser pour dénoncer les exactions que subissent les journalistes dans leur travail.